lundi 31 décembre 2007

Surtout


C'était dimanche 23 décembre la centième de la panique au Mangin Palace, l'émission écrite les deux doigts dans la prise, sur France Inter.
Chaque semaine, la Panique choisit de développer un thème à sa façon. De Jésus aux super-héros, de la gourmandise à la jalousie, de Marseille aux flics, tous les thèmes sont développés avec joie et allégresse sous un angle toujours rafraîchissant et délicieusement sarcastique au gré des actualités pipeulo-politiques.


Le génie de l'émission ne tient cependant pas tellement à la variété des thématiques qui passent au gril des doux dingues. La trouvaille remarquable est d'entrecouper le propos d'extraits de sons d'archives de toutes sortes (chansons, interviews, reportages, dialogues de films, vieux slogans publicitaires, journaux télévisés ou radiophoniques) qui viennent prendre le relais de la narration afin de l'illustrer pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques.

L'émission a su imposer au fil des ans un ton véritablement reconnaissable. Drôle à n'en pas douter mais avec un oeil volontiers subjectif sur la façon dont se déroule le monde, elle donne quelques motifs d'espoir sur la capacité du monde audiovisuel à faire preuve à la fois de créativité, d'humour et de sens critique aiguisé.


Pour leur centième, les furieux de la Panique nous ont proposé d'être France Inter.
Ainsi pendant une heure se sont succédé de nombreux clins d'oeil émouvants pour qui aime cette station résolument éclectique. Philippe Collin n'oublia pas Jean-Luc Hees et bien d'autres qui ne figurent plus dans les murs familiers, dont Frédéric Bonnaud qui se déchaîne depuis lors sur les ondes d'Europe 1.
Ce fut un salut chaleureux et qu'on sentait vibrant de la part de la voix de la Panique, un tremplin qui ne donna que plus de sens à la rituelle phrase de clôture du programme pétillant comme du champagne qui jamais ne s'évente :


surtout, ne lâchez rien

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