mardi 4 décembre 2007

Elève appliqué




Tout à sa joie de compter parmi les prix d'excellence de la République, Nicolas Sarkozy s'est-il quelque peu laissé emporter par la griserie des félicitations internationales ?

On l'imagine, tout petit, admiratif et envieux devant les images des rencontres des chefs d'Etat français et étrangers. Leurs embrassades tantôt fraternelles, tantôt empreintes de réserve diplomatique, comblaient probablement la fascination du jeune homme pour la subtilité de l'exercice du pouvoir.
On le visualise très bien, attentif aux réactions officielles des Présidents qui ont jalonné l'histoire de la République. Des Présidents qui exprimaient leur indignation, leur horreur, leur soutien cordial, leur solidarité, au gré des événements du monde.

Chacun peut regretter la tiédeur ou bien encore les excès des positionnements qu'ont eu à tenir chacun des premiers élus de l'histoire récente de France. Ce qui leur est demandé est pourtant, avant toute autre appréciation qualitative, d'assumer une ligne claire et lisible, donc mûrement pensée.

C'est à cet ex-jeune homme désormais d'engager la voix de la France dans le concert des commentaires internationaux. La précipitation ou l'automatisme de l'adresse des hommages peuvent-ils y avoir une place ?


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