mercredi 29 août 2007

Pas bien surprenant...



On sait aujourd'hui quasiment que le 1er mai, Sarkozy présumait déjà de sa victoire. Qu'est-ce qui a bien pu le mettre dans un tel état de nerfs alors que le temps était magnifique ce jour-là en Bretagne (parce que je tiens à le préciser, si le temps est dégueulasse, c'est depuis le 6 mai, pas avant) ?


Je ne peux m'expliquer ce craquage verbal que de trois façons :

  • soit il était particulièrement furieux de ne pas pouvoir célébrer la fête du travail au côté de ses amis travailleurs ou en famille, obligé qu'il était de travailler en ce jour férié pour gagner plus dès le 6 mai
  • soit il était dans un état d'angoisse particulier ce jour-là, comme écrasé par le poids des fonctions qui l'attendaient quelques jours plus tard, et on peut en conclure que ce tout petit monsieur ne sait pas garder ses nerfs, contrairement à tout chef d'Etat qui se respecte
  • soit on part du principe qu'il était dans son état normal et alors on peut légitimement s'inquiéter de son équilibre ou de sa façon de percevoir certains de ses propres citoyens.
On connaissait déjà la filiation politique qui existait entre Pasqua et Sarkozy, elle se confirme, Pasqua ayant comparé les bretons aux cochons en 1992, paraphrasant avec la classe qui le caractérise l'immense Jacques Brel qui ne méritait pourtant pas cela.

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