lundi 15 octobre 2007

Mars 2008



Au mois de mars prochain, une page se tournera. Une drôle d'aventure prendra fin pour de nombreuses personnes au moment de manipuler la quatrième de couverture du quatrième tome du Combat Ordinaire. Alors que prendra fin une campagne électorale, il faudra bien se consoler du petit vide intérieur qui suit. Un monde de couleurs pourra y contribuer grâce à l'épilogue d'une bande dessinée au scénario a priori banal : la vie, en toute beauté et dans sa plus simple cruauté.

Le Combat Ordinaire - Manu Larcenet - Dargaud


Le Combat Ordinaire nous autorise à espionner l'intimité de Marco, photographe en proie aux doutes.

Dans un monde de droite décomplexée, Marco a tout d'un ringard. Ainsi, place-t-il certaines valeurs au-dessus de l'ardente soif de réussite professionnelle.
Non content de ne pas avoir un profil qui ferait passer JR Ewing pour un compagnon d'Emmaüs, il pousse le vice jusqu'à aimer la compagnie des chats, rester fidèle aux Clash et photographier les visages des ouvriers des chantiers navals.

Il est comme ça Marco. Il n'échappe à rien de tout ce qui est précieux. Il a ses névroses, ses crises d'angoisse, ses colères, ses égoïsmes. Par quelques pages introspectives, qui encadrent des instants de vie souvent cocasses (voire franchement hilarants) et parfois bouleversants, on redécouvre toute la complexité des sentiments qui nous animent et des contradictions intimes qui s'entrechoquent entre cortex et artères pour le plus grand bonheur des fabricants d'antidépresseurs.
Larcenet met en place un miroir magique. Les mots de Marco ne sont pas les nôtres, mais ils ont la faculté de nous révéler ceux qui nous appartiennent. Autant de mots comme des images, qui sont nos armes pour être à la hauteur de nos combats ordinaires.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est toi qui a écrit ceci mon fils ?