mercredi 9 juillet 2008

Célébrons




Cette année, la France n'a rien gagné. Avec une forme d'impatience, des millions de supporters, pour l'occasion, ont guetté le succès attendu. 10 ans après, l'obligation de victoire tombait quasiment sous le sens.
Hélas, le fiasco fut total. Le flop, retentissant. Par la suite, on alla même jusqu'à parler de honte et à réclamer des têtes. Ou plutôt une tête. Une seule : celle du Ray-man. Comme si l'insuccès avait été le produit soudain d'un sabordage en règle d'une fête déjà écrite, comme si les conditions de la victoire avaient été détruites minutieusement et consciemment par l'homme à la tête de l'armada prétendument invincible. Il fallait n'avoir pas vu les indices de l'après-9 juillet 2006 pour imaginer qu'un tel succès n'était pas plausible.

Les célébrations récurrentes sont-elles devenues si jurisprudentielles pour que les faits tels qu'ils apparaissaient deviennent moins probants qu'une certitude d'inéluctabilité d'un événement festif ?


Fort heureusement, un autre événement est venu tirer les médias de la morosité. Le champagne avait à peine eu le temps de réchauffer que l'occasion de le sabrer s'est enfin présentée. Et pour d'excellentes raisons de surcroît. Pour une femme généreuse et aux combats dans laquelle la France et ses valeurs se reconnaissent tant.
Rien ou presque n'est venu gâché la jolie fête. Ni une radio suisse persifleuse, ni une ex-candidate à la présidence trop encline à la suspicion de récupération, ni les réserves que d'aucuns émettront sur la mise en avant excessive d'une puissance transcendantale (quand dans le même temps, on réfute toute crédibilité à l'hypothèse du rôle d'une somme d'argent, bien matérielle) ne viendront tempérer l'enivrant événement perpétuel.
Vive Dieu, vive la France.
A vous Cognacq-Jay, à vous les studios.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aujourd'hui, l'équipe de France a perdu un grand joueur : Trézégooooal, bien sûr ! Comme Platini, en son temps, il a appris aux Italiens à jouer au football. Trézéguet restera toujours, pour moi, l'homme providentiel de la finale de l'Euro 2000. Alors mon cher Flo, permet moi d'être un peu triste en ce jour. Je partage par ailleurs ton agacement envers la dame qui s'est fait cambrioler et ta joie pour celle qui s'est fait éliminer prématurément de Koh Lanta. ("On peut rire de tout, oui, mais pas avec n’importe qui." signé ton idole) A bientôt.