mercredi 25 juillet 2007

Si loin, si proche

A l'articulation de ces deux derniers siècles, alors que pour certains les dimanches se suivaient et se ressemblaient, d'autres vivaient leur dernier spectacle de magie collective. Ils assistaient (et s'en doutaient-ils alors ?) aux dernières esquisses d'un concept qu'on jugerait bientôt désuet.

Sur un fond vert : des lignes et des courbes blanches qui se croisent, des courses de bonshommes jaunes au bout des trajectoires blanches, des courses-leurres qui semblent faire fi des trajectoires blanches mais qui rendent fous leurs vis à vis, adversaires d'un soir.

Ces adversaires patienteront avant de pouvoir mettre le pied sur le ballon, ils attendront ce moment où l'atmosphère générale sera devenue si individualiste qu'elle en sera irrespirable pour les amoureux, utilisateurs d'espaces.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est si beau les souvenirs... des choses qui ne se reproduiront plus...

Le crabe et le surimi a dit…

Le 24 août, tu regretteras forcément tes paroles. Une fessée, une très grosse fessée.