Pour découvrir les plus fabuleux troubadours de la terre, il y a désormais l'extraordinaire Deezer, mis dans nombre d'oreilles attentives par le génial Albatros, jamais à court de trouvailles rigolotes et indispensables sur la toile.
jeudi 31 janvier 2008
mercredi 30 janvier 2008
Musicalité positive

Comme une grosse boule de bowling en chemin pour un strike, The Go! Team débarque et défonce les idées noires.
C'est en marchant dans les rues que la chose apparaît flagrante. Chaque note qui parvient dans les oreilles n'a qu'un but : barbouiller les rues grises de couleurs arc-en-ciel. Les semelles, pieds et jambes qui vous guident succombent alors à la contagion dont le bitume et le béton ont été les heureuses victimes. Pas à pas, un drôle de sentiment monte et se diffuse le long du corps pour vous chatouiller les sens
L'enchaînement des morceaux suscite petit à petit une assurance et une confiance infaillibles. C'est la conséquence pour quiconque confie ses tympans aux rythmiques endiablées de la joyeuse bande d'anglais déchaînés.
Vous devenez alors grand, et chacun vous sait beau.
La moindre mesquinerie n'a dès lors plus prise devant votre pouvoir magique sans limite.
Encore quelques secondes et vous aurez acquis le dernier secret qui vous permettra de faire danser le monde dans une folle farandole d'êtres vivants se donnant enfin la main, la patte, les ailes et tout plein de bisous.
Hélas, vous voilà déjà arrivé dans un bureau...
Un monsieur à l'air sévère vous invite à vous asseoir...
- "Alors ? Comment comptez-vous combler ce découvert ?"
- "Euh... hum ... hum hum... Vous connaissez The Go! Team ?"
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Le crabe et le surimi
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lundi 28 janvier 2008
Merci de l'avoir posée
C'était dans le Contre-Journal de Libération, au sein de l'excellent numéro spécial festival d'Angoulême.
Paul Quinio nous apprenait la vocation d'aide au métier de l'information du gouvernement.

Le mardi qui précède la publication sont donc envoyées les questions élaborées par le journal de Monsieur Joffrin. Stupeur des journalistes : le retour des réponses s'avérera plus long que prévu, l'entretien, étant soumis à "relecture à Matignon".
Bon, déjà, on voit à quel point la cohérence et le sérieux de la composition du gouvernement diffuse un sentiment de confiance et de plénitude dans la conduite de l'action publique...
Mais ce n'est pas tout, car les réponses finissent par parvenir aux journalistes qui procèdent à une relecture de l'ensemble... et là, ô re-stupeur : une question a été ajoutée à l'ensemble par les bons soins d'un samaritain gouvernemental (à ce stade, on ne sait plus de qui il peut s'agir). Ce zèle d'assistance à la fonction de journalisme a évidemment été corrigé par la rédaction et nul lecteur de Libération n'a pu prendre connaissance de la question ajoutée par celui (et ceux) à qui l'on avait seulement demandé de répondre.
Edulcorer et amender l'information.
Après le bâchage capricieux et confit d'ignorance arrogante de Laurent Joffrin par SMS Ier, on voit clairement comment se définit un journaliste dans le dictionnaire UMP 2008 : "serveur de soupe".
Les mots ont un sens.
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Le crabe et le surimi
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Double soutien
Dès le 9 mars, le crabe et le surimi voteront pour la gauche et les candidats socialistes se présentant dans leur circonscription. De toutes leurs forces et en chantant à pleins poumons ils hisseront les bannières suivantes :

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Le crabe et le surimi
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mardi 22 janvier 2008
samedi 19 janvier 2008
Lancement
Voilà, c'est lancé.
Depuis quelques jours déjà, les candidats du PS se présentant sur les trois cantons quimpérois ont leur blog. Retrouvez-les à l'adresse suivante pour y lire les diverses informations à la fois pratiques et civiques qui sont d'ores et déjà en ligne : http://cantonalesquimper.over-blog.com/
Hier soir, Bernard Poignant, candidat de la gauche rassemblée aux municipales de Quimper, les a rejoint de ce côté-ci : http://bernardpoignant2008.fr/
Chacun est bien entendu invité à s'y rendre, d'où qu'il vienne, de Nantes à Marseille, de Rennes à Montréal, de Kermoysan à Locmaria.
Bernard Poignant présente ses voeux aujourd'hui même aux Halles St François. Tout Quimper est invité à ce moment de partage.
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mardi 15 janvier 2008
lundi 14 janvier 2008
TF2
La perte nette, préalablement évaluée à 800 millions d'euros, s'élèverait finalement à 1.2 milliards d'euros. Libération s'en fait l'écho aujourd'hui en complétant le dossier ouvert en milieu de semaine dernière.
On apprend également dans cet article que les premières craintes exprimées suite à cette annonce tonitruante sont très nettement fondées. Non seulement il est question de supprimer la publicité pour la remplacer par un mode de financement qui demeure à l'état de gaz à ce jour, mais de surcroît, les trois chaînes concernées (une d'entre elles étant plus concernée que les autres) auraient pour mission d'être très pointilleuses quant à leurs prétentions qualitatives.
Trois chaînes pour une seule et même mission d'intérêt général, tout en étant tenu par des obligations de résultats (le fameux audimat)...
Tel serait le risque. Voilà où réside déjà la menace sourde.
Car comment imaginer un instant (même par goût immodéré de la déconne) que ce gouvernement-ci, plus que tout autre antérieur, ne pourrait être sensible à l'établissement d'un ratio financement / nombre de téléspectateurs.
A ce stade, il faut rappeler que selon notre président de tous les français, la démocratisation culturelle, c'est veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public. Autant dire que TF1 serait tout à fait à même d'assurer cette mission...
Peut-être que quand il s'agira de privatiser France 2, le temps sera enfin venu de consoler la famille Lagardère qui s'était fait damer le pion par le BTP en 1987.
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Le crabe et le surimi
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mardi 8 janvier 2008
Un leader... et pis c'est tout.
Ce qu'il faudrait au PS, c'est un leader, ici et maintenant. Dans le même temps, le même parti est raillé pour ses combats de basse-cour, ses querelles de personnes sans fin, ses conflits d'égo démesurément ravageurs pour l'unité nécessaire à une organisation politique en vue de l'exercice de ses aspirations.Les griefs peuvent certes être nombreux et ils sont éminemment entendables et dignes d'écoute soutenue.
Mais il y a là comme un paradoxe qui crée une illisibilité dans les nombreux reproches adressés au mouvement de la rose aux douze pétales. Peut-on penser sérieusement qu'un leader puisse émerger en l'espace de peu de temps sans règlement de comptes et linge sale lavé sur les ondes ?
L'émergence d'un (ou une) chef, puisqu'elle est nécessaire, parfois jusqu'au grotesque, dans la cinquième République, ne peut avoir de sens qu'après que chacun des prétendants ait la rigueur intellectuelle de présenter le chemin à suivre pour le socialisme de demain. Chaque militant doit pour cela détenir toutes les cartes puisqu'en pleine conscience il lui revient d'opérer un choix qui lui paraît le plus en accord avec le courant d'idées auquel il a adhéré.
Ceci réclame de savoir qui l'on est, quelle sont nos conceptions de la Nation, de la solidarité, du rôle des acteurs publics dans l'économie et dans le social, du rapport au monde, de la laïcité (tout court), etc.
L'exercice consistant à enfiler les sondages comme des perles sur la popularité des dirigeants socialistes (comme s'y est livré Libération aujourd'hui même) ne peut mener qu'à un désastre et au reniement progressif de ce qu'est le socialisme.
Si l'opposition est un devoir démocratique et social, les socialistes portent également des responsabilités pour qu'à l'avenir les choses changent. Pour ce faire, ils doivent de nouveau se parler.
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Le crabe et le surimi
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