mardi 15 janvier 2008

Malentendu



Chers camarades, nous nous sommes trompés de perspective.
Alors qu'il est de bon ton de fustiger la trop grande molesse de l'opposition, Madame Nadine Morano nous a révélé hier, dans l'émission Mots Croisés, qu'en réalité nous étions trop durs dans la critique de l'action
présidentielle.
Selon elle, c'est à la fin du mandat de cinq ans que l'on se devra de juger une politique de cohérence résolument orientée vers le long terme.


Les signes d'agitation, les promesses de rupture, le soulignement des urgences d'un pays qui souffre, les vous allez voir c'que vous allez voir par celui qui n'était d'abord que candidat puis qui devint occupant de l'Elysée le 16 mai dernier n'étaient en rien les promesses d'aujourd'huis qui chantent.
Non, non.

L'homme pressé en chef a pleinement conscience de l'oeuvre salvatrice du temps...
Il voit plus loin que tout le monde, par delà les futilités vulgaires contemporaines.
C'est une statue de marbre contemplative qui n'a que faire des tourbillons frénétiques de l'instant.


Aussi, toute réserve sur l'action de fond mûrement réfléchie entreprise depuis huit mois ne peut relever que de la bougonnerie et de la mauvaise foi la plus crasse de la part de dangereux sabordeurs de l'état moral de notre petite patrie chérie.


Le Crabe et le Surimi sait gré à Madame Nadine Morano de lui avoir ouvert les yeux.
Il en tire toutes les conséquences en mettant en sommeil cet espace d'expression dont il n'a que trop abusé en y déversant un trop plein de bêtise probablement trop à l'étroit dans un si petit corps.

Rendez-vous est pris en avril 2012 pour une appréciation éclairée de l'action politique présidentialo-présidentielle.

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